Perehod - Les quais

Nombre de messages : 82 Date d'inscription : 09/04/2007

luna

Enfin arrivée. Si longue traversée. Si loin de son pays. Pas de soleil ici. Pas de couleurs.

Va au pays de la montagne forteresse Lui a dit le Filoha.

Va, Là ou tout s’éteint, toi l’enfant par la lune marqué

Si long voyage. Seule à présent. De caravane en marche forcée. Accepter ce marché pour sur le bateau voyager. Drôle de marchand, drôle de marché. Haussement d’épaule, souvenirs oubliés.

Va trouve la clef de la liberté, toi seule pour cela est née.

Odeurs à vomir, vies de déplaisirs. Humains asservis pour embellir d’autre vie.

cherche la clef comme toi nommée, celle de notre liberté.

Regarder la montagne forteresse, si souvent décrite par la devineresse. Plus grande, plus grise…plus belle que dans ses rêves.

S’ébrouer, chasser les pensées. Dans les rues se faufiler. Dissimuler son corps, se fondre dans le décor.

Cache la marque, cache là, Ne la dévoiles qu’à dessein….et de la pluie tiens toi loin

Soupir de lassitude. Vérifier sa tenue dans le reflet d’une devanture. Vérifier sa coiffure, resserrer sa cape, remonter sa capuche.

Baisser la tête, ne pas croiser les regards, se concentrer sur sa quête, s’en remettre au hasard.

Nombre de messages : 82 Date d'inscription : 09/04/2007

Saax

Saax déambulait le long des quais, sa démarche trahissait l'alcool qui coulait dans ses veines et son regard, pour peu qu'on le croise, trahissait désarroi, dépit et rancoeur.

Chassé de chez lui voilà 6 jours, il avait été insulté de bon à rien, de tire au flanc et de faux frère après avoir levé la femme de son vrai - frère.

Pas sa faute dans le fond, pourquoi la plus belle serait elle pour le plus abject ? pourquoi personne pour lui ?

Il n'aimait pas travailler et savait le faire savoir, mais la faim commençait à lui torturer les entrailles et il restait la, à observer l'agitation des quais, esperant secretement qu'un bout de pain tomberait du ciel ou qu'une ame genereuse se pencherait vers lui.

Passant près de la seule personne qu'il eut pu juger plus fuyante que lui, il attrapa Luna par le bras et l'amena pres de lui, lui murmurant sa faim et sa colère. Quémandant son aide sous quelque forme qu'elle soit... : argent... alcool... nourriture ou meme simple informations.

"OU tu cours comme ça? Tu cherches à fuir? on peut pas toujours fuir.... en fuite je m'y connais mais tu vois la j'ai besoin de manger...Tu vas m'aider?"

Nombre de messages : 82 Date d'inscription : 09/04/2007

luna

Se faufiler. Surtout ne pas s’attarder ici. Une main soudain s’accroche. Haleine empuantie par l’alcool. Plissement de nez, recul instantané. Dégager son bras, reflexe de fuite. Non ! Rester, au moins écouter.
Du pain, la faim ? Fouiller son barda, trouver un crouton. Le tendre pour reprendre sa liberté. Faire lâcher la main.
Vaincre sa répugnance, se pencher, murmurer :

Non, pas fuir, chercher…Le centre de la ville… Par ou ?

Ne pas rester sur les quais. Chercher la ville, chercher la clef…

Nombre de messages : 82 Date d'inscription : 09/04/2007

Saax

Saax se jete sur le crouton comme un vautour sur un mort.
La ptite à l'air bien dérangée et bien pressée...elle l'intrigue au plus haut point et ce qu'elle cherche semble etre très important.
Mais il n'est pas d'ici, il ne sait rien de rien, il n'y a qu'un seul moyen de l'aider c'est de demander.

Tel un prophète fou, il elève la voix, les yeux rivé sur les passants et les travailleurs et déclame

"LE CENTRE DE LA VILLE!!! OU EST LE CENTRE DE LA VILLE?!
LE CENTRE!!! LE CENTRE DE LA VILLE?!"

A mesure qu'il hurle tel un pauvre fou, les visages se tournent vers eux, les oreilles se dressent, les pas se font plus lents...

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