Chroniques Temporelles
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Quand le RP se joue du Temps
 
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 Omnicratia

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Sven Karcineru

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MessageSujet: Omnicratia   Omnicratia Icon_minitimeLun 16 Avr - 23:24

Courir.
Il passe sa vie à courir.
Après le temps, après l'argent, après les clients.
Après la réussite, jamais acquise, toujours là devant, narquoise, toute proche... tout juste hors d'atteinte.

Tel un escargot niché dans sa coquille, l'émetteur téléphonique ne quitte pas le creux de son oreille. A toute heure, où qu'il soit, il lui faut pouvoir répondre à l'appel urgent d'un client, saisir l'opportunité qui ne se représentera jamais. Il relève sa boîte vocale depuis le fond d'une rame de métro, consulte sur l'écran de son "bureau de poche" les cours de la bourse, entre deux bouchées de plat du jour rapidement avalé au comptoir d'un bistrot branché. Puis il passe à la salle de sports, transpire un quart d'heure à gravir un escalier mécanique sans fin avant de se précipiter sous la douche, lui qui passe une partie de ses journées dans les ascenseurs panoramiques qui glissent le long des façades des tours de verre du quartier des affaires.

Omnicratia, cité dans la cité, centre névralgique de la ville, où se croisent les flux tangentiels du pouvoir, de la communication, et surtout de l'argent.
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Marguerite

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MessageSujet: Re: Omnicratia   Omnicratia Icon_minitimeJeu 21 Mar - 18:59

Arpenter l’enchevêtrement des rues au son des talons qui claquent, un bonheur toujours renouvelé pour les mollets. Ca galbe qui disent. Quoi ? Les nerfs ? Tranquillement, les trottoirs bitumeux jamais réguliers se glissent sous le pas comme autant de chausse-trappes, de pièges à donzelles, de fosses aux victimes du diktat du fessier remonté. Un jour, c'est certain, les employés municipaux de toutes les villes de ce monde découvriront des charniers de talons pétés, éclatés, éventrés par les plaques d'égout qui affleurent, par les fissures jamais comblées, par ce foutu minuscule caillou qui de toute éternité a enjolivé les parterres.

Mais d'où sort cette microscopique caillasse ? C'est un mystère, digne de l’insoluble question de l’œuf et de sa mère poule. J'en suis certaine, je l'ai lu ou entendu ou vu quelque part, un jour un type s'est pointé pour clamer à la face ébahie de gens qui n'en avaient rien à foutre que l'ensemble des gommes de pneu seraient recyclées pour constituer le nouveau revêtement révolutionnaire de nos rues. Alors, je repose la question, d'où sort le grain de gravier qui s'insinue pile sous votre pas, s'étant coincé dans votre angle mort pour échapper au regard de la marcheuse et rouler juste ce qu'il faut pour foudroyer cheville et talon dans le même mouvement ?

Les réponses sont peut être multiples. Ce revêtement est fabriqué avec des pneus dégueulassent encore encroutés par leur vie roulante. Celui qui est censé les laver est une feignasse patentée certifiée conforme à la dernière internationale des bulleurs. Tout ceci n'était qu'effet d'annonce pour récupérer le vote de milliards de femmes qui risquent leur équilibre chaque seconde. J'ai déliré personne n'a jamais dit ça. Aucune de ces proposition n'est convaincante.

Parce que qui oserait, à l’ère du tout aseptisé, utiliser des roues de bagnoles crades. Parce que les internationales ont finalement toujours reçu le coup de pied au cul qui les attendait au coin du cerveau collectif. Parce que comme effet d'annonce ce serait trop minable. Parce que je ne délire pas. Ou peut être que si, mais bref je décide, drapée de mon arbitraire personnel, que ce n'est pas le problème.

Le problème réside dans l'attention permanente exigée par une simple déambulation en milieu urbain. Alors, allez-y bandes de nazes, exclamez-vous puisque la solution parait triviale, t'as qu'à porter des baskets ma grande. Eh ben ouais, si seulement ! Si seulement je pouvais débouler détendue, sans stresse et en jean au boulot, un dossier sous le coude et l'autre main occupée à glisser dans mon méchage illuminé. Mais de suite je signe. Je m'en tamponne moi du galbe, chaque fois que l'hiver revient le galbe évacue mon esprit. Le galbe s'est fait pour celles qui ne l'ont pas, celles qui croient que sans gym pas de rédemption, que les hommes sont tellement indispensables à nos vies qu'il faut, coute que coute, se mouler au canon du sans cellulite, sans cholestérol, sans glucide. Ha !

Mais merde ! Relevons les genoux les filles, résilions nos abonnements aux salles de sport, plongeons avec allégresse et sans remords dans des seaux de chocolat fondu, léchons l'opercule du yaourt cent pour cent graisse animale et larguez-moi toutes ces babioles bariolées qui ne sont qu'objets de torture moderne.

Et faites vous virer ... et demeurez dans le célibat, bien au chaud sous votre couette qui n'est deux places que sur l'étiquette ... Ha ...

Ca valait le coup de titiller le problème. D'aller le grattouiller sous l'angle des autres possibilités. Mais jamais mon patron n'encaissera de ne plus zieuter du mollet subissant l'esclavage, il n'a jamais voulu croire à la trêve hivernale, non plus aux vertus pour le dos des talons rase moquette. Et il adore m'envoyer galoper à sa place à travers toute la ville pour le remplacer dans des rendez-vous qui l'emmerdent. Et faut pas rêver, il me paierait pas le taxi pour le déplacement. A pattes Marguerite, parait que tu t’épanouis sous le soleil.

Du coup, je trotte, comme toutes les nanas, en écarquillant les yeux au maximum pour pas qu'un obstacle m'échappe. On a un peu l'air halluciné évidemment mais la technique s'avère le plus souvent efficace. Puis vaut mieux avoir l'air de s'émerveiller de tout que se disloquer un os. Conne ? C'est le mot qui vous vient ? Non, moi je préfère émerveillée.

Quartier d'affaire, buildings et costards quatre épingles, tous pressés, l'oreille en permanence reliée au réseau mondial. Ils parlent tous, seuls, dans la rue, c'est l'impression que ça donne, les téléphones sont si miniaturisés qu'on se croirait dans un asile de fous. Mais étant majoritaires dans le coin, ils vous colleraient le doute sur vos propres facultés mentales. J'ai trouvé la parade psychologique, faut sourire et faire comme si tout était normal. A forcer le corps, on contraint l'esprit.
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Marguerite

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MessageSujet: Re: Omnicratia   Omnicratia Icon_minitimeVen 22 Mar - 1:38

Oui voilà, blablabla, gnagnagna, je gazouille tel le rossignol des quartiers chics, qui ne connaît qu'une musique, vendez tout, achetez, rendez-vous 15h ça marche, ha j'peux pas j'ai relooking, j'te foward et on se smart'. C'est débilitant !

Enfin bref, moi aussi j'ai rendez-vous et c'est les pieds en feu que je pousse la porte vitrée de la taille d'une cathédrale. C'est de l'immeuble cossu, du grand standing, il faut faire 14 kilomètres sur le marbre glissant pour atteindre la réceptionniste planquée derrière son comptoir, la cousine de Sophie, une branche cadette.


C'est à propos ?

C'est à propos que ... Dix fois que je viens ici, non mille fois, chaque dernier vendredi du mois et elle continue à me faire le coup. Elle me snobe, je ne sais pas pourquoi, une sombre jalousie de femme qui sent le danger hormonale se pointer. Elle aussi a du voir le reportage sur les loups ... Elle n'aime pas la concurrence.

Tu me gonfles.

De ?

Non. Je disais, j'ai les pieds qui gonflent.

Ha.

Rien, pas une pointe de compassion. Le cul reposant sur sa chaise à roulettes, ça l'effleure pas une seconde de me faire, je ne sais pas moi, un petit sourire de compréhension au moins. Et je suis certaine que sous son bureau elle fait glisser ses mocassins par terre pour se détendre les orteils. Ha, c'est tout, mais demande moi au moins ce que je veux !

J'ai rendez-vous avec Madame Russange, service des imports.

Ha.


Hum...


Dernière édition par Marguerite le Ven 22 Mar - 2:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Omnicratia   Omnicratia Icon_minitimeVen 22 Mar - 2:11

Ce n'est pas grave, rien ne l'est tant que mon chat attend sur le canapé et que la télé ne tombe pas en panne. Prière mentale adressée à tous les vents. Marguerite, souris. Etire toi le zygomatique et pose ton porte-documents, t'es pas rendue.

Vous savez, je remplace Mr Duchemolles comme chaque mois. Aller, annoncez moi.

Je vérifie

C'est ça, compulse ton énorme agenda, indispensable à ton énorme travail pour cette énorme entreprise ça justifie que ton énorme cul soit posé là.

Vous venez pour le latex de Cap pote.

Ha, ha,ha. Après tant d'années à travailler pour cette boite, l'entendre énoncer de vive voix me fait toujours le même effet. Je pense à ma mère. Très précisément le jour où je lui ai annoncé mon embauche. Elle n'a pas entendu "secrétaire de direction", son oreille n'a capté que ce mot "capote". Misère, son regard à ce moment là. Dans une pupille la culpabilité de lui avoir fait financer mes études pour en arriver à ce résultat, dans l'autre l'horreur de la dépravation souillant sa fille. Elle est restée bloquée au quatrième sous-sol de l'évolution des mœurs ma mère. Elle croit que je suis vierge et depuis trop longtemps, j'ai du mal à lui prouver le contraire.

Comme d'habitude finalement.

Y'a un type qui pouffe dans mon dos. On n'y peut rien, Cap pote ça fait pouffer. Et pourtant, aux regards de nos résultats financiers, ceux qui se marrent en public savent redevenir sérieux quant il faut déchirer l'emballage en privé.

Jean-Michel, à la compta, passe ses heures de couloirs à le chanter sur tous les tons. Ce siècle est celui des baiseurs. Mais attention, du prudent, celui qui se glisse dans sa gaine plastifiée avant de se faufiler chez Madame. On déconne pas avec ça les enfants, y'a du virus qui traine, du gonocoque vicelard, de la chlamydia des grand-mères et cette poésie de l'intime qu'est le papillomavirus. C'est joli hein ? Mignon peut être, mais certainement pas amicale.

Quant on y réfléchit, c'est étonnant de songer que l'humanité est en train d'investir l'espace, ayant déjà conquis tous les territoires de son globe, qu'elle a évolué au point d'avoir inventé la classification décimale Dewey, la BBK et la classification à facettes pour ordonner l'ensemble de ce qu'elle sait et qu'elle en est encore à devoir se contraindre dans des capotes pour exulter sans se troubler l'esprit par un, et si jamais ...

Voilà ce qui fait la fortune de la boite, le, si jamais ... Deux petits mots garantissent ma prime de fin d'année, ma prime de résultat au mois, ma place de parking, mes tickets restau, mes vacances offertes par le CE.

Alors tu peux pouffer mon gars, le tiroir-caisse soupire d'aise tout autant.



Dernière édition par Marguerite le Ven 22 Mar - 22:07, édité 1 fois
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Marguerite

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MessageSujet: Re: Omnicratia   Omnicratia Icon_minitimeVen 22 Mar - 22:38

Les lunettes se relèvent du registre, la réceptionniste soupire de déception. Personne ne pourrait s'y tromper.

Effectivment vous avez rendez-vous. Bureau B-1257, douzième étage.

Finalement, elle a décidé de ne pas déménager.

Le ton était sans doute un peu grinçant, l'autre m'ignore en faisant mine de décrocher son téléphone. Il nous faudrait presque une commission de résolution des conflits. J'admets, je ne fais pas beaucoup d'effort pour être sympathique avec cette femme, mais à ma décharge, elle non plus. C'est puérile comme attitude. Il vaut mieux en rester là et faire une sortie triomphale vers l'ascenseur. Douzième étage, ça me laisse le temps de terminer mon bouquin et mon sandwich.

Mais c'est à croire que le quartier dans son entier a un besoin impérieux de monter dans les étages. Il y a tellement de monde devant les portes chromées qu'on se sent l'envie de prendre un ticket pour attendre patiemment son tour. S'ils grimpent tous en même temps, c'est marre pour le casse-croute. Le risque est trop grand d'auréoler de mayo le lin hors de prix des costards qui poireautent avec moi. J'ai pas les moyens de leur rembourser leurs tissus.
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MessageSujet: Re: Omnicratia   Omnicratia Icon_minitimeMar 26 Mar - 2:33

Finalement ils sont tous montés. Quelle probabilité y avait-il que sur la contenance d'un ascenseur je sois la seule femme présente? Énorme dans le milieu de l'argent. Fais tes gammes Marguerite, révise tes classiques. Toutes les formes masculines sont en présence. Les petits, les gras du bide, les gonflés de la salle de gym aidés par les injections, les timides planqués derrière leurs lunettes ou leur journal, les prétentieux qui te scrutent le sourcil relevé. Ce serait l'occasion de créer la rencontre. Quoi qu'un ascenseur bondé ne soit peut être pas l'endroit le plus aisé, il faut lui reconnaitre qu'il offre ici un panel presque complet. Mais pas envie. Trop de testostérone tue la testostérone. Et puis définitivement, j'ai mal aux pieds.

Vous prenez souvent cet ascenseur ?

De quoi ? J'ai du me retourner pour découvrir d'où provenait la voix. C'est le modèle qui se voudrait grand luxe, celui qui pense que dès que la belle-mère le verra, elle aussi tombera amoureuse. Un Alain. Et il me fait le coup du "vous habitez toujours chez vos parents". Sans vouloir jouer les Roxane, c'est un peu court jeune homme, c'est du déjà entendu, remâché, regerbé même. Bien que l'on puisse lui accorder qu'il introduit une variation sur le thème. Pourtant, ce n'est guère convaincant.

Trop souvent apparemment.

Non décidément pas envie. Peut être qu'à jouer les solitaires on s'enferme dans une facilité qu'il n'est pas simple d'abandonner. La gueule du type. On vient de lui piquer son Bigout sans lui avoir demandé son avis.

C'est dommage, il est pourtant bien fréquenté.

Merde, un lourdingue qui insiste.

Vous parlez de moi, c'est gentil.

Allez fous moi la paix, douze étages c'est déjà long en soi comme voyage, ne viens pas y ajouter l'ennui d'une conversation impossible. Je vais te la jouer ère de glaciation. Normalement le froid ça englobe, l'atmosphère se charge de particules cristallisées qui vont se coller sur tous leurs capteurs sensoriels et hop, bingo, ça tourne les talons.

Si je dois parler de vous, je devrais trouver mieux.

S'en est un qui a la clim intégrée. Il auto-régule la température. J'aurai du anticiper, évidemment qu'il n'a même pas la place de tourner les talons. On est au cinquième, sept étages à tenir. Moins s'il descend avant. Quoi qu'il a l'air capable de grimper jusqu'au ciel pour me tenir la jambe.

En effet, mais vous ne l'avez pas fait.

Tant pis, c'est moi qui descends. Sixième étage, j'y vais. Il faut bousculer un peu les épaules serrées pour s'extirper de la masse mais tant pis.

Pardon ... s'xusez ... oui, voilà, pardon ... bouge !

Les portes se referment dans mon dos et la machinerie infernale reprend son ascension. J'suis passée pas loin de la frontière de la déraison. Ben alors ma vieille on panique ? T'as l'air d'une flaque qui croise ses gouttes pour que le soleil veuille bien interrompre sa course.
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Sven Karcineru

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MessageSujet: Re: Omnicratia   Omnicratia Icon_minitimeMar 26 Mar - 17:02

Mais vous ne l'avez pas fait.
Non, mais quelle pétasse !

Ca vous colle, ça allume... et vlan, ça s'enfuit.
C'est ça, sauve-toi pouffiasse ! Tu crois ptetre que je vais te suivre ?
Pas qu'ça à faire, j'ai rencard y a 3 minutes, et j'ai horreur de pas être là quand le couillon poireaute dans le couloir. Ca me gâche ma mise en abîme. C'est comme chez le dentiste, faut que le solliciteur marine un peu sans quoi la négo part mal.
Surtout quand je récupère un dossier au vol, sacré Schim ! Avec sa délégation comm' en rade dans cet aéroport bloqué sous la neige, et les contrats à faire signer quand même.

Elle est descendue au 6e. Bon, y a qui au 6e ?
Un coup d'oeil vers la plexygnalétique, derrière l'épaule du comptable de la Sodebia. Evidemment ce gros boeuf occulte toute la plaque avec son costar miteux, tout ramolo ; on n'aperçoit qu'un coin de la liste.
Les parkings en sous-sols. Ce qu'on en a à foutre, des parkings ! Jamais compris pourquoi ces fichues listes vont dans le sens inverse du bâtiment, sans-sous-sols dessus, les sommets de la tour inscrits dans les bas-fonds de la plaque.

10e : Sodebia remballe son déo à 2 balles, de l'air !

11, 12e. La porte glisse, le long couloir est vide. Mon poireau pas encore là. Avant le prochain ascenseur j'devrais même avoir le temps d'aller pisser.
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Marguerite

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MessageSujet: Re: Omnicratia   Omnicratia Icon_minitimeMer 27 Mar - 0:19

Faut souffler un bon coup et puis se détendre. Y'a qu'à attendre le prochain ascenseur et en profiter pour faire travailler doucement les cervicales. Qu'est-ce qu'il y a à cet étage ? Que des boites de transport. Ils font dans le poids lourds, j'ai bien fait de descendre ici, c'est thématique. Pourquoi faut-il toujours que ce soit à moi que ça arrive ?

Non c'est pas vrai.

Merde je parle toute seule.

Tousse.

Personne dans les parages ? Ça va.

Sale manie.

Où j'en étais .... Ah oui ! Non c'est pas vrai, ce n'est pas spécialement à toi que ça arrive. Ne deviens pas conne. Le plus souvent, tu voudrais que ça arrive et il ne se passe rien, alors ... Alors aujourd'hui je n'avais pas envie de vivre ça et voilà, c'est justement là que ça me tombe sur le coin du nez. Jamais contente finalement.

Ascenseur, vide cette fois. J'aurai du attendre. Décidément ce n'est pas possible ces chaussures, donnes-toi de l'air Marguerite, fais respirer l'arpion. Haaaaaa ... que c'est bon, comme ils ont bien fait de mettre de la moquette. A priori ça pourrait paraître ridicule et puis la couleur est moche mais pour les plantes de pieds ayant subi une journée agressive, que du bonheur. Peut être bien que quelqu'un y a pensé en faisant la déco. Pendant le débriefing revêtement de sol, au coin d'un brainstorming. Que met-on dans les ascenseurs ? Du lino ! Non. Du Carrelage ! Encore raté. Du parquet ! Bon toi t'es viré. Un miroir ! Lamentable. Et là une nana s'est levée nimbée de lumière céleste et de sa voix d'archange a déclaré, de la moquette. J'irai vérifier, mais possible que sa statue soit posée au coin de la rue.

Douzième. Déjà ?! Deux secondes, mais freinez les portes ! Remets tes pompes Marguerite, grouille !


Meeeeeeerde.
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MessageSujet: Re: Omnicratia   Omnicratia Icon_minitime

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