Chroniques Temporelles
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 Chroniquiens de l'an 1506

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MessageSujet: Chroniquiens de l'an 1506   Chroniquiens de l'an 1506 Icon_minitimeMar 10 Avr - 14:59

Chroniquiens de l'An 1506,

Ici est votre vestiaire. En ce lieu, vous vous parez de tous vos atours. Vous ajoutez un brin de personnalité, mixez une dose de statut social, faites mariner un soupçon d’apparence physique. L’étonnante recette de l’émergence d’un personnage.

N’oubliez pas d’agiter le tout et de venir actualiser votre présentation au fil des changements de votre personnage.
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Titoin

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MessageSujet: Re: Chroniquiens de l'an 1506   Chroniquiens de l'an 1506 Icon_minitimeMar 10 Avr - 15:10

Surnom : Titoin

Nom : Inconnue

Marque distinctive : a une blessure à l’œil droit qui lui barre la paupière de haut en bas

Age apparent : entre trente et quarante ans, mais la barbe influe sur le jugement

Adresse connue : au milieu des sans logis, autour de la forteresse et dans ses détritus, dans ce que l’on n’ose pas appeler les bas fonds.

Apparence physique : semble faible, mais n’a jamais un pas qui traine, signe distinctif des gens mal nourries du quartier. Enveloppé dans une grande cape, faite de bout de tissus, il déambule parmi les miséreux, aidant d’une parole ou d’un geste telle ou telle personne.

Port d’arme : n’a jamais pu être pris avec une arme, mais est assez habile pour faire d’un bout de ficelle une arme tranchante. D’autres parts, calme les douleurs de personnes en train de mourir, en leur faisant avaler des potions qu’il confectionne. De là à imaginer qu’il puisse faire des poisons…

Famille connue : aucune

Défaut : est persuadé que personne ne peut le comprendre et partant de là, ne fait confiance à personne.

Qualité : ne fait confiance à personne !!!

Devise : Ne pas regarder, c’est ne pas voir, et ne pas voir c’est ignorer, dites non à l’ignorance.
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Melusine L'opaque

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MessageSujet: Re: Chroniquiens de l'an 1506   Chroniquiens de l'an 1506 Icon_minitimeVen 20 Avr - 17:42

Melusine l opaque

La guerisseuse, solitaire, trouble.
Elle sait la science des remedes, les choses visibles ou pas.
Elle voit.
L apparence est comme le reste, ambigue, toujours un malaise vous saisit à sa vue. Sans age.
Inquietante elle l est assurement.
Vieille dejà, meme si le visage est entre deux ages...
Elle vit en recluse dans la foret. Taille moyenne, plutot maigre, la chevelure brune est coiffée de feuilles, d objets etranges suspendus à des fils, les yeux sont noirs. Profondeur mystique.
D habits elle ne porte qu une vieille robe elimée, pieds nus toujours, pour mieux faire corps avec la Terre. Et un chale noir aussi.
Mais s en vient regulierement au village.
Le plus souvent on va la voir pour diverses choses.
Maladies, grossesse non desirée, un heritage qui tarde, le mauvais oeil, et ceux qui assez fous, veulent savoir l avenir...
Elle vit dans une cahute, pauvre, et nul ne sait d où elle vient. Son passé, son nom...
On la nomme Melusine tout simplement.
Ses croyances sont celles des origines, les esprits, la cabale, et tout ce qui touche au domaine de l etrange, de l intangible...
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volana

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MessageSujet: Re: Chroniquiens de l'an 1506   Chroniquiens de l'an 1506 Icon_minitimeSam 21 Avr - 2:38

Volana est apparue dans les bas fonds un matin mais c’est comme si elle avait toujours été là. Recluse dans une anfractuosité d’un mur de la forteresse, elle semble ne jamais en sortir ? Mais qui sait ? On oublie parfois son existence.
Les habitants des bas fonds lui déposent à manger. Elle ne remercie jamais. D’ailleurs, elle parle rarement et sa voix est rauque de ne pas servir.
Petite, si petite qu’on dirait une enfant, recouverte de hardes uniformément grises de crasses, seule parfois la pluie la lave.
Une matrone tente parfois de couper un peu ses cheveux perpétuellement emmêlés. Si Volana est de bonne humeur, elle se laisse faire sinon…. Les mains se transforment en griffes et repoussent l’assaillante.

Perpétuellement en mouvement, il faut que quelque chose tourne : un objet, une main, un doigt autour d’une mèche crasseuse, un pied… Une obsession qui ne s’arrête jamais, même quand elle dort.

Les enfants se moquent souvent, la traitent de folle, « Tournemaline », ils la surnomment. Mais elle ne leur dit rien.
Douée de ses mains, elle leur fabrique même des jouets : poupées, charrettes, petits animaux. Elle a orné sa caverne de mobiles qui tournent au gré des vents, clochettes et autres grelots chantent leurs mélodies aériennes.

Personne ne sait pourquoi ni pour qui elle est là. Mais le sait-elle seulement ?
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almeria

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MessageSujet: Re: Chroniquiens de l'an 1506   Chroniquiens de l'an 1506 Icon_minitimeLun 23 Avr - 2:21

Almeria… Femme de chambre à la forteresse, comme sa mère avant, comme sa grand mère et combien de générations encore ?

Grande, trop grande pour sa condition (héritage de son père ?) ce qui la fait remarquer au milieu d’un peuple de fantôme.

Rousse, (autre héritage de son père ?), encore un détail qui la dénote…

Belle, comme le soleil flamboyant au couchant, comme les flammes d'un feu ardent...

Ambitieuse, prête à tout pour sortir de son rôle, elle séduit tous ceux et celles qu’elle considère comme pouvant servir son objectif : Lui apporter argent et pouvoir.

Elevée au sein de la forteresse, elle en connaît le moindre recoin, le moindre dédale.
Par manigance et par charme, elle s’est fait nommer responsable des appartements d’Anna et Basile pour qui elle voue une admiration, subtil mélange d’amour et de haine.

Pour elle, seuls ces eux là ont les moyens de satisfaire son objectif.

Ne reste plus qu’a franchir le pas…
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Anna

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MessageSujet: Re: Chroniquiens de l'an 1506   Chroniquiens de l'an 1506 Icon_minitimeVen 27 Avr - 16:26

Anna Senjak

Fille de Bachnya et de ses dédales. Elle a grandi en son sein, se nourrissant de ses circonvolutions et de ses intrigues. L'esprit tortueux à l'image des couloirs sans fin qu'elle arpente, la pitié oubliée à la naissance. Elle ne palpite et ne vibre que pour la chaleur des mains inquisitrices de son frère. On ne nait pas Senjak sans hériter d'une part de vice. Lui, qui allume son regard d'une envie maladive, lui qui seul, entend ses harmonies. 17 saisons pluvieuses à marcher dans ses pas. Une angoisse latente, part d'ombre inévitable quand sa propre respiration dépend du coeur, du corps, d'un autre, vient assombrir ses jours.

Le Gardien voudra lui enlever, un jour, il lui dira de s'effacer. Duel inconscient entre un père craint et respecté et un frère indispensable et vénéré.

Elle se doit encore de se découvrir pour choisir sur quelle voie elle s'engagera. Le pouvoir, sur elle, a apposé sa marque.
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Roland

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MessageSujet: Re: Chroniquiens de l'an 1506   Chroniquiens de l'an 1506 Icon_minitimeSam 28 Avr - 21:20

« Au Guet, Duguet ! » Depuis le temps qu’il parcourt les murailles de la Forteresse, Roland est habitué à ce surnom, il ne l’entend même plus guère, en sourit parfois. Duguet, pour un garde, pas franchement très original…
Le fils Morgaer, petite noblesse en haillons, au fief disparu depuis deux générations dans une guerre de fratries, n’a pas la fierté mal placée de ses ancêtres et ne saurait s’offusquer d’un surnom. Formé par coutume aux arts des armes et de la selle, ayant séché volontiers les arts libéraux plus assommants des clercs, Roland est un homme d’une trentaine d’années, qui arbore sans prétention le brun… Brun de poil et d’yeux, barbu, vêtu de cuir brun ou noir, il boite parfois quand le temps tourne à l’humide, souvenir d’une vilaine cicatrice à la hanche, sœur de celle qui balafre également son dos. Il n’en demeure pas moins un bretteur sérieux, un peu trapu, droitier. Rien ne tranche vraiment en cet homme... Seuls certains observateurs perspicaces prêteraient attention à la bague gravée qui orne son annulaire gauche, seul héritage avec son nom de sa famille.
Veuf depuis plusieurs années, père d’une fille qu’il voit peu, élevée par la sœur de sa femme, Roland est un homme plutôt taciturne et sombre, qui sait toutefois se dérider devant quelques verres et quelques bonnes plaisanteries. Poli, parfois même guindé, sa bourse ne se délie en revanche jamais pour les miséreux, et son attitude un peu trop téméraire dans un conflit lui a valu bien des blessures et des réprimandes…
Soldat et garde pour gagner sa vie, Roland s’acquitte de sa tâche avec capacité et ne fait guère de vagues dans son entourage.
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Basile

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MessageSujet: Re: Chroniquiens de l'an 1506   Chroniquiens de l'an 1506 Icon_minitimeSam 28 Avr - 22:21

Basile Senjak,

Troisième fils du Gardien et unique survivant, Prince par conséquent et héritier présomptif de la charge du Trône. Ses deux frères aînés sont morts brutalement : Emir, le premier, sur un champ de bataille au sud il y a 5 ans de cela. Afnir, le second, disparu au cours d'une patrouille en territoire ennemi l'année dernière.

Vingt ans, un jeune homme dur comme l'acier glacé. Impitoyable à la faiblesse, que ce soit celle des esclaves serviles ou celle des prétendus puissants que le luxe amollit. Il aura le pouvoir, il fera tout pour le mériter et le garder. Sans aucune concession, ni pour lui ni pour les autres. Seule Anna, sans doute, échappe à son exigence absolue. Anna est au-delà de toute exigence. Anna siège depuis longtemps au plus profond de son ventre. Anna, c'est l'évidence qui ne se questionne pas. Gare à celui qui se mettra en travers d'eux.
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Fotina

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MessageSujet: Re: Chroniquiens de l'an 1506   Chroniquiens de l'an 1506 Icon_minitimeLun 30 Avr - 16:39

Fotina

Servante à la Forteresse.

Mariée depuis 17 ans à l'un des nombreux écuyers des Chronophages, elle a, à ce jour, passé plus de temps entre les pierres noires de Bachnya que dans sa propre famille.
Fille simple, issue de la paysannerie, elle fait son travail avec conscience mais sans zèle et espère pouvoir un jour s'offrir une nouvelle goulée d'air pur. Sans enfant, le couple loge, avec tout le petit personnel, dans les appartements qui leur sont réservés au sein même des tours.
Pas franchement d'ambition au-dessus de ses moyens, c'est une femme réaliste.
Replète, commençant à s'user sous le labeur quotidien, elle s'est forgé un caractère passe partout. Plier l'échine devant les maîtres, mais ne pas se laisser enquiquiner par les traine-savates qui travaillent avec elle. On la respecte sans la craindre. Elle fait partie de ces gens dont on dit qu'ils sont de confiance et honnêtes.
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Tilly Stagner Col

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MessageSujet: Re: Chroniquiens de l'an 1506   Chroniquiens de l'an 1506 Icon_minitimeLun 14 Mai - 20:51

Tilly Stagner Col de son nom complet, on le connait à Perehod sous le nom de Col.

Guerrier issu d'une tribu nordique, il devient prisonnier de guerre à l'age de 28 ans. Repéré pour ses qualités athlétiques, il devient gladiateur peu de temps après. Il ne tarde alors pas à se faire remarquer, et remporte les "Jeux Nobles" deux fois de suite. Cette situation inédite lui fait gagner les faveurs du public et le respect de la noblesse, qui voit en lui plus qu'un gladiateur.

Il est donc nommé entraineur des gladiateurs, poste qu'il occupe 10 ans durant.

Son zèle et son charisme font qu'un beau jour, l'Arene lui propose de devenir recruteur et d'acceder à un titre de noblesse. Sa réputation et ses relations font de lui l'homme incontournable des arenes, et on dit que dans l'ombre, il en tire lui meme les ficelles.

Ses hautes fonctions ne l'empechent pas de continuer à etre un maitre d'arme hors pair, sollicité par les plus grands, et meme par la famille Senjak dont il a dejà entrainé les trois garçons.

Initié par une femme rencontré à Bachnya (où il a ses entrées) à l'occultisme, il pratique le culte de "Vah...", idole sanguinaire dévouée à la puissance, au mensonge, à la trahison et à la domination.
Pour lui il ne fait aucun doute que son ascension au sein d'une société etrangère est entierement due à "Vah.."

Ce culte obscur l'oblige à quelques rituels oubliés et interdits, allant jusqu'au sacrifice humain... Homme d'ambition et de pouvoir à l'ame dégradée, il ne se fixe aucune limite, pliant le genou devant les seigneurs humains tant que necessaire, mais ne pretant secretement allégence qu'à "Vah...", devant lequel il veut briller dans l'espoir fou de rejoindre un jour son Panthéon. C'est dans ce but ultime qu'il essaye par tous les moyens de faire revenir le temps des Dieux, le temps de "VAh.."
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Gersh

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MessageSujet: Re: Chroniquiens de l'an 1506   Chroniquiens de l'an 1506 Icon_minitimeDim 20 Mai - 13:52

Bel homme au sourcil droit haut perché, Gersh est joueur de nature.

Son jeu préféré : tourmenter tout homme, toute femme, tout enfant égaré sur son chemin.

Oisif et paresseux de nature, rien ne l'excite autant que de faire la vie des autres un enfer.

Au demeurant, Gersh peu sembler fort agréable, charmant et même serviable, mais tournez le dos un instant et il aura planté son dévolu sur vous.

A ce point de votre relation, vous ne pourrez plus que souffrir et geindre jusqu'à ce qu'il décide que vous ne le divertissez plus.

Alors Gersh se détournera de vous pour trouver une nouvelle victime et là, à votre grand dam, vous ressentirez un manque inattendu... il vous manquera et vous serez triste de ne plus être dans le sillage de cet enivrant et pervers jeune homme.

Ainsi va la vie que l'on s'attache à nos bourreaux.

Essayez donc de le suivre, rien de plus simple :
il suffit de suivre les rats et ce doux parfum entêtant...
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Namariecka Spaszyck

Namariecka Spaszyck


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MessageSujet: Re: Chroniquiens de l'an 1506   Chroniquiens de l'an 1506 Icon_minitimeDim 20 Mai - 15:32

Namariecka Spaszyck

Femme de Trophyme Tryphon Spaszyck.

La cinquantaine, ou quelque chose d'approchant. De visu au moins, parce que si vous lui posez la question, hé bien, elle ne vous répondra pas. Parce qu'elle a été belle comme une nuée de sauterelles ravageant un champ de blé, comme un typhon dévastateur, elle ne veut se souvenir que de cela. Eviter les miroirs est devenu une pratique courante pour elle.

En dehors de son époux, le seul élan charnel qu'elle connaisse est le doux contact d'un goulot de bouteille sur ses lèvres. Bien que associer les mots élans charnels et époux lui paraisse quelque peu surfait.

Dernier dragon vivant, elle n'aime rien tant que terroriser le monde qui l'entoure.

Maquerelle depuis la nuit des temps, elle a perdu enfin ce petit brin de dégoût qui si longtemps lui gâchait la vie. Il est comme ... parti en fumée.

Gigantesque, par la voix comme par la corpulence, elle emplit de sa présence toute pièce dans laquelle elle se trouve.

L'argent, l'alcool et faire rugir son mari de rage, sont devenues ses seules distractions.
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Kékidi

Kékidi


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MessageSujet: Re: Chroniquiens de l'an 1506   Chroniquiens de l'an 1506 Icon_minitimeDim 27 Mai - 19:24

" Salutations!

Y'parait qu'j'étais avant quelqu'un de plus av'nant qu'maint'nant. Mais je pense plutot que ceux qui disent ça sont des jaloux.

Je suis un personnage cultivé et instruit, ouais m'sieur! Je suis beau et mince, ouais m'sieur! Et me parlez pas de bedaine, JE NE SUIS PAS GROS! J'ai juste un poil d'embonpoint...Ca ajoute à mon charme!

Pi' j'ai été mome, tout beau tout propre, une mere qui me torchait le moment v'nu et me racontait des histoires, avec un paternel spécialiste de la taloche, façon raval'ment d'façade, ouais m'sieur!
Pas d'frères ni d'soeurs, ça explique donc que ma maternelle m'ait couvée! Et pis ça m'a encouragé à partir ça...Pasque dans un petit village du genre, on s'ennuie ferme, ouais m'sieur!

Alors j'suis dev'nu soldat, au service d'une quelconque grande puissance, 'me souviens du nom lorsque j'ai un coup d'trop dans l'pif...J'ai été brillant! Un vrai héros, ouais m'sieur! D'ailleurs, pour m'récompenser, on m'avait confié la garde du garde-manger des cuisines! Seulement, j'ai pas eu d'chance...C'est tout moi ça! Beau comme un Dieu et l'destin contre soi! Ouais m'sieur!

Et j'ai eu droit à une explosion pas loin d'la cafetière, qu'j'ai préférée oublier, ça fait mal à l'horlogerie sinon...Mais bon: tympan pétés qu'on m'a dit, ouais m'sieur!
C'est pour ça qu'j'ai dû quitter l'armée, quand y's'sont aperçus qu'j'étais incapable d'empêcher les rats d'venir piller l'garde manger.
Alors j'ai erré et j'suis arrivé dans c'te ville, là...Me rappelle plus son nom. Perehod, c'est ça! Merci gamin!
J'ai ouvert une chtite taverne peinarde, ouais m'sieur! Elle a finie par avoir du succès. Même que tout l'gratin vient s'encanailler chez moi, ouais m'sieur! J'suis quelqu'un d'connu, et vu que j'suis un poil sourd de la cal'basse, on a fini par m'surnommer "Kékidi", rapport aux commandes:

J'demandes souvent "Kékidi?" quand on m'commande une roteuse, ouais m'sieur!

Mais bon...J'trouves quand meme que j'pourrais avoir plus d'argent...Et j'aimerais bien en avoir! Mais la vie s'écoule, entre beuv'ries, copulations et relations avec la noblesse. Et meme si j'suis seul, ça m'manque pas, les relations avec les filles. J'aime rien tant qu'l'épisodique..."
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Vilmar Anviltuünen

Vilmar Anviltuünen


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MessageSujet: Re: Chroniquiens de l'an 1506   Chroniquiens de l'an 1506 Icon_minitimeSam 22 Sep - 18:12

Vilmar est un enfant du pays, féru de ce que l'on appelle philosophie naturelle, ou encore mécanique. Il porte parfois, d'ailleurs, le titre de Mécanicien. Et aspire à celui de Maître Mécanicien, ce qui suppose à tout le le moins que son nom soit attaché à une réalisation d'importance. C'est dans cette perspective qu'il a entrepris une mission pour le compte du Gardien et de l'Archi-Comte Stefan Hexus, Chef des Armées.
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Isadora Senjak

Isadora Senjak


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MessageSujet: Re: Chroniquiens de l'an 1506   Chroniquiens de l'an 1506 Icon_minitimeJeu 4 Oct - 23:43

Isadora Senjak.

Cousine du Gardien, elle rumine depuis bientôt 50 ans la perte du trône par la branche de sa famille. Enfermée dans une chambre de la tour Zabvyénie, elle tisse sa toile pour retrouver les honneurs perdus. Tout son esprit ne sert qu'à alimenter la haine qu'elle voue à Bogumir.

Vieille acariâtre, elle est craint de tous les serviteurs de la forteresse. Son côté de la famille n'est pas non plus impatiente d'avoir quelque discussion que ce soit avec elle.

Son influence sur la cour est pourtant réelle. Bien qu'on la traite de vieille folle quand elle ne peut entendre, ses dires sont écoutés et ses manigances trouvent toujours oreilles attentives. Même le vieux Bogumir sait combien ce ver pourri le fruit de son assisse.

Toute voutée aujourd'hui, le regard troublé par une cataracte galopante, elle distribue ses journées entre un lit gigantesque et un fauteuil profond.
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MessageSujet: Re: Chroniquiens de l'an 1506   Chroniquiens de l'an 1506 Icon_minitime

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